Notre expert
Apprendre l'allemand à Genève

Beaucoup d’élèves ont de la peine à apprendre l’allemand, ou plus exactement : ils ont de la peine à aimer l’allemand. Il n’est pas nécessaire de l’aimer follement pour pouvoir l’apprendre, ni même d'aller en Allemagne, on peut tout à fait le faire en restant à Genève ! Toutefois, un minimum de connexion à la langue et d’intérêt sont tout de même nécessaires pour un apprentissage efficace. Dès lors comment se connecter et s’intéresser à l’allemand quand on est démotivé et qu’on n’arrive pas à s’y mettre ?

 

Je conseille de questionner et de travailler sur trois aspects : une remise à niveau, les stratégies d’apprentissage et les pensées bloquantes.

 

Si l’enfant a décroché, il lui est évidemment extrêmement difficile de suivre le programme scolaire. Il est donc nécessaire de prévoir et de consacrer suffisamment de temps et d’énergie pour réviser ses bases en profondeur et consolider ses acquis. Un soutien extérieur pour ce travail peut apporter une méthodologie nouvelle et permet surtout d’assurer une continuité dans la démarche – continuité incontournable pour une réelle remise à niveau

 

Un soutien extérieur pourrait également accompagner l’élève dans un questionnement sur sa manière d’apprendre et de faire face à la difficulté. Par cette prise de recul, il pourra alors mettre en place des actions concrètes, des stratégies d’apprentissage, correspondant à sa situation et à son propre fonctionnement. Si les maths, ça va tout seul, et ce à tout moment de la semaine, pour une branche qui pose problème, il est judicieux de repérer les moments de bonne productivité, de poser un environnement de travail, d’utiliser des techniques de mémorisation stimulantes – bref par ce travail, l’enfant ne « traînera » plus l’apprentissage de l’allemand comme un boulet dans son emploi du temps hebdomadaire, mais le prendra enfin en main.

 

Ces démarches sont incontournables pour se reconnecter au programme scolaire et surtout regagner confiance en ses capacités.

 

Mais en parallèle à ce travail, je considère qu’il est nécessaire de l’aider à faire face à ses éventuelles pensées bloquantes, à conscientiser sa perception de la langue et l’impact sur sa vie. 

Croit-il en ses capacités ? Est-il peut-être persuadé que c’est trop difficile ou que de toute façon il est nul en langue ? N’ose-t-il pas se lancer de peur de faire des fautes ? 

Là aussi, un accompagnement extérieur peut être une aide précieuse pour conscientiser les pensées bloquantes, s’en libérer et mettre en place un réel changement de perspective et de posture.

 

Il y a comme un désamour collectif de l’allemand qui semble justifier en quelque sorte la difficulté à l’apprendre et le peu de résultats obtenus.

Pourquoi ne pas inciter votre enfant à faire différemment et à aller voir au-delà de ces préjugés collectifs ?

Prendre conscience que nos pensées (L’allemand, c’est nul.) ont un impact sur nos perceptions (Je n’y arriverai jamais.) et nos actions (Je n’y arrive pas.) et aider son enfant à prendre ce recul, voilà une démarche très puissante qui peut changer considérablement les choses. 

Et puis, prendre conscience que nous pouvons agir sur nos pensées et nos perceptions et changer ainsi la manière de vivre une situation problématique est un outil pour la vie !

Un article proposé par Corinne Vallotton
Fondatrice l’Atelier & Co – Coach – Formatrice

Commentaires





Coups de coeur de la semaine

Autres adresses
A lire
Nos partenaires