Les kilomètres parcourus en train ont augmenté de 67%, alors que ceux parcourus en voiture stagnent.
Pourtant la voiture reste un moyen de déplacement très utilisé, en particulier par les familles n'habitant pas en zone urbaine.
Une politique des transports harmonieuse doit être globale et tenir compte d'un ensemble de paramètres :
transports de marchandises et transports de personnes, transports publics et transports privés, trafic motorisé et mobilité douce...
Avec comme corollaire, une mobilité qui causerait le moins possible de pollution atmosphérique et de bruit, que ses atteintes à l’équilibre climatique, sa consommation de sol, sa pression sur le paysage et sur les espaces vitaux soient le plus réduit possible.
Et bien évidemment, en même temps, cette mobilité doit protéger la santé et le bien-être de la population, réduire le nombre d’accidents et prendre en considération les personnes qui n’ont pas facilement accès à la mobilité...
La question importante à l'avenir sera de savoir comment concilier les besoins croissants de mobilité avec le maintien d’un habitat attractif et d’un environnement sain, afin de préserver, voire améliorer, nos conditions de vie.
Le transport de personnes permet la mobilité professionnelle, le tourisme et les activités de loisirs.
Mais comment choisit-on de prendre le scooter, la voiture ou le bus pour aller d'un point à un autre?
Tout d'abord, il est important de savoir, qu'en Suisse, le principal motif de mobilité est le loisir (45% des distances), suivi par le trafic pendulaire (27%) lié au travail et à la formation!
On choisit son mode de transport en fonction de la distance entre le domicile et l’arrêt des transports publics le plus proche, la fréquence des liaisons, le prix, le confort et le temps de parcours. A l'étude des chiffres, on remarque cependant que sur les trajets entre domicile et travail, il n’y a qu’une seule personne à bord des voitures dans plus de 90% des cas. Le co-voiturage a de beaux jours devant lui!
Les entreprises et les particuliers sont tributaires de la bonne accessibilité des lieux où ils exercent leurs activités.
L’évolution des transports, l’urbanisation et le développement économique sont dans un rapport de dépendance mutuelle. Les différences de mobilité et d’accessibilité peuvent accentuer d’autres formes de disparité entre les régions.
On constate à cet égard des disparités considérables entre les régions. Il existe un rapport direct entre le taux de motorisation et l’attrait des transports publics: dans les agglomérations où les transports publics sont bien développés, le taux de motorisation est nettement plus faible que dans le reste de la Suisse. Toutefois, le taux de motorisation dépend aussi d’autres facteurs, comme le revenu, la situation économique et le coût des transports.