Je cuisine, tu cuisines...
Décortiquée en lipides, protides, glucides, à grand renfort de calcul de nombre de calories, la tradition culinaire a été laissée pour compte. Beaucoup étant convaincues que la cuisine «home made» n’est pas une "cuisine saine".
Et pourtant! La cuisine à la maison a bien des vertus et notamment celle de transmettre des valeurs culturelles et sociales.
Elle contribue à:
- préserver le repas familial,
- à marquer le rythme de la vie à la maison, temps de préparation culinaire, temps d'acquisition des denrées, organisation et stockage
- à transmettre aux enfants les valeurs de sa propre culture par le geste et la langue, la méthode et la bouche, et cela, plus particulièrement et surtout si on est étranger,
- à inculquer aux enfants de bonnes habitudes alimentaires qui perdurent souvent toute la vie. Et, partant, à limiter la permissivité des choix alimentaires qui favorise le grignotage à toute heure et l'individualisation des menus.
Ainsi que le rappelait récemment le docteur Caroline Éliacheff, pédopsychiatre, psychanalyste et praticien hospitalier, dans le cadre d'une intervention publique', "pour les enfants comme pour les adultes, la question essentielle est de responsabiliser sans culpabiliser."
Une question en effet vitale dans la lutte contre l'obésité.
Cuisiner, c'est donc revenir à une conception plus saine de l'alimentation, la situer à sa juste place, s'approprier une compétence, et surtout retrouver la liberté et le plaisir.
Des crêpes aux biscuits de Noël, en passant par les petits pains des goûters, des idées de recettes faciles, traditionnelles pour les fêtes ou occasions spéciales.
