Notre expert
Quand y a-t-il véritable harcèlement?
Attention, n’importe quel conflit ou agression ne se définit pas comme du mobbing. Il est normal que des frictions, tiraillements, jalousies apparaissent dans un groupe.
Une remarque blessante dans un moment d’énervement n’est pas significative.
C’est la répétition des vexations, des humiliations sans aucun effort pour les nuancer qui constitue le phénomène destructeur.
Cette manipulation perverse est plus insidieuse à se mettre en place qu’un abus de pouvoir vite démasqué, mais fait d’autant plus de ravages.


  

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qui vous aidera à vous battre de façon efficace si vous vous sentez mobbé.


  

Il existe une liste de références établie par LEYMANN qui fixe 45 agissements constitutifs de mobbing s’ils se produisent de manière répétitive sur au moins six mois.

Ces actes visent avant tout à:
 empêcher la victime de s’exprimer, refuser la communication directe
 l’isoler de son équipe de travail,
 la déconsidérer auprès de ses collègues (remise en question du travail accompli, mépris)
 la discréditer (sous-entendus, mensonges, calomnies)
 la brimer (lui confier des tâches inutiles ou sans rapport avec sa qualification)
 la pousser à la faute, la provoquer

Portrait du harceleur:
Il n’existe pas de «précis du petit harceleur» qui aiderait à s’en défendre de manière systématique car la caractéristique du harceleur est son habilité à déployer un arsenal pervers et manipulateur qui va de la séduction à la tyrannie et ce de façon sournoise, insidieuse et acharnée.
Ici la lutte ne se fait pas à armes égales car la victime met souvent très longtemps à se rendre compte qu’il s’agit d’une guerre.
Le harceleur parvient à déstabiliser sa proie et va jusqu’à la rendre responsable de ce qui ne va pas.
La victime, pétrifiée par cette situation, perd ses repères et sa confiance en soi.
Elle se trouve isolée,  incapable de comprendre ce qu’on lui reproche réellement et s’enlise dans l’interprétation de non-dits, de haussements d’épaules et de phrases inachevées.
Quel contexte de travail favorise le mobbing?
La conception du travail a changé dans la société au cours de ces dernières années.

On tend vers un individualisme toujours plus important : de plus en plus, les gens comptent en fonction de ce qu’ils rapportent à l’entreprise, ce qui crée une pression, une compétition et un stress propice aux abus.

En règle générale, toute mauvaise organisation au sein d’une entreprise est un contexte favorable pour le développement du mobbing.
Une définition insuffisante des fonctions de chacun et des procédures de l’entreprise amène des rivalités et des tentatives de prise de pouvoir.
Cela est souvent dû aussi au fait que les responsables hiérarchiques ne sont pas de véritables managers, qu’ils ont été nommés plus pour leurs compétences techniques que pour leur aptitude à animer une équipe.
Le mobbing est souvent le résultat de plusieurs tentatives avortées pour résoudre un conflit.

Cela peut venir d’une surcharge de travail.
Le mobbing augmente avec le durcissement de la concurrence et la précarisation de l’emploi.
De même, les fusions, les restructurations, l’arrivée de nouveaux collègues, d’un nouveau chef, peuvent favoriser le mobbing.

Commentaires





herbaronne@gmail.com
27.01.2013 08:22

Bonjour,
J'aurrais avoir un rendez-vous pour pouvoir aider beaucoup des personnes qui son entrant de subir la même chose que je vient de lire,et subir.
Merci de preendre contacte avec moi pour un rendez-vous
Merci de votre aide
Meilleurs salutations
...

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