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Ludothèques à Genève et canton
On s’rejoint à la ludo ?
Dans le canton de Genève, les ludothèques sont un point de rendez-vous familial. Si leur mission est de divertir, elles « jouent » aussi un rôle social en ouvrant leurs portes à différents publics.
On y vient seul ou accompagné, on y passe pour emprunter un jeu ou pour y rester un petit moment.
Ici, les mamans, les nounous qui se connaissent discutent pendant que les enfants s’amusent, relève Brigitte Gabiou, présidente de la ludothèque "Les Diablotins ", de Chêne-Bourg. C’est un lieu à la fois convivial et très cosmopolite où l’on entend parler anglais, espagnol ou portugais.
Le jeu favorise les contacts, peu importe d’où l’on vient et entre enfants un simple « Tu joues ? » suffit à rompre la glace.
Jouer est essentiel au développement de l’enfant, c’est même un droit reconnu par la Convention des Nations unies en 1989.
La première ludothèque de Suisse a été créée en 1952 à Münchenstein dans le canton de Bâle-Campagne, et en Suisse romande le tout premier espace de jeu a été fondé à Vevey en 1974.
Dans ce qui ressemble à la caverne d’Ali Baba, les ludothécaires sont là pour guider le public. « Que ce soit sur place ou pour jouer le week-end en famille ou chez un copain, nous nous renseignons, nous les interrogeons sur leurs goûts pour proposer le bon jeu, explique Anaï Ledermann, présidente des ludothèques de Thônex. Il semblerait que la crise sanitaire où l’on était privé de cinéma, de musée a fait redécouvrir le plaisir de se retrouver autour d’un jeu. » Qui a dit déjà "À quelque chose malheur est bon"… ?
Malgré tout, l'épidémie du coronavirus a mis à mal les relations sociales.
La ludothèque de Chêne-Bourg qui vient juste de rouvrir en octobre après plus d’un an de fermeture en est un exemple parmi d’autres. Les activités à la ludothèque ont un pouvoir d’interaction entre les gens, car contrairement à la bibliothèque, nous ne sommes pas tenus de garder le silence.
Avec les aînés qui viennent les mardis après-midi, une partie de scrabble peut durer très longtemps, confie Isabelle Goutorbe, directrice de la ludothèque de Chêne-Bougeries. Les langues se délient, on discute et l’on arrive à régler quelques problèmes de cette manière.
Sont accueillis également le mercredi, les enfants déficients intellectuels de l’école La Petite Arche et les jeunes adultes polyhandicapés de la fondation Clair Bois. A l’adolescence, les jeunes ont tendance à déserter les ludothèques qui traînent une image liée au monde de l’enfance. Les jeux vidéo sur les consoles, sur les smartphones ont alors leur préférence. Par le passé, la ludothèque de Thônex a bien essayé de les attirer en leur réservant un « Geek time », mais sans succès. Il n’empêche que grâce à de nombreuses et nombreux bénévoles qui les animent, les ludothèques restent l’un des derniers endroits où règne encore un certain esprit de famille.
François Jeand’Heur
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