Marre de ces orientations


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Savez-vous que en dessous de VSO il existe encore VS......école spéciale pour les enfants dyslexiques ou hyperactifs,....... et ces peuvent peuvent-ils faire un apprentissage ??? car ils n'apprennent pas grand chose en classe, des bricolages, ......mon amie a beaucoup de soucis pour son fils car il a 13 ans et ne savent pas encore faire multiplication ni division car il est dans une école spéciale.  Il y a des enfants de VSO qui n'arrivent pas à finir 9ème année car le niveau est trop bas, ils n'aimentpas l'école, Mon enfant est en voie VSB mais il commence à hésiter beaucoup pour aller au gymnase car il ne sait pas quelle option il devra choisir, tous ses amis de classe choississent biologie, chimie 70 % et 10 % maths physiques, 20 % droits économie. Ce n'est pas évident pour faire un choix. Je pense que la voie VSG est idéale pour les enfants car ils n'ont pas de stress et ils peuvent profiter de faire autres activités. Je ne sais pas si à Fribourg ou Genève ou Neuchâtel, Valais il y a aussi une sélection en 6ème et 9ème ?


  pistache1
  10.06.2009
  21:20
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Ah, c'est beau la hiérarchie! Voyez, ça commence déjà à l'école! On peut se désoler que les classes spécialisées soient au-dessous encore de la VSO mais on ne voit pas la chance qu'elles donnent à des enfants de se former malgré tout!!

Le message d'Annie est emblématique de ce que je disais: il faut performer depuis le plus jeune âge! Désolée mais je suis d'un autre avis. Une société est, pour moi, meilleure si chacun peut accéder à une formation "basique" au lieu de laisser se créer un fossé de plus en plus grand entre ceux qui ont la connaissance et ceux qui ne l'ont pas. L'école obligatoire va jusquà 15-16 ans, ceux qui continueront ensuite le feront et deviendront les petits génies dont la société a besoin. Exiger que jusqu'à cet âge le maximum d'enfants arrive au mieux pour chacun d'entre eux ne me paraît pas être une revendication débile.


  Mona
  10.06.2009
  22:15
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Pour répondre à Fabienne, les points sont simplement les moyennes des notes dans les branches principales : maths, français, 1 langue (soit allemand, soit anglais, à choix donc la meilleure des deux moyennes !). C'est à dire que si un enfant à 5 de moyenne de math, 5 de français, et 5 d'allemand, il à 15 points. Ensuite il y a encore un système de points négatifs pour toutes les branches. Donc un enfant peut avoir 15 points, mais aussi des points négatifs s'il n'a pas la moyenne (4) à d'autres branches (histoire, géo, musique, dessin, etc...).

Pour raccorder d'une voie à une autre il faut, en général, 15 points dans 3 branches principales et 0 points négatifs dans toutes les branches (c'est à dire aucune moyenne en-dessous de 4)


  Lou
  11.06.2009
  07:38
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Merci Lou pour tes informations.

 


  Fabienne
  11.06.2009
  09:52
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@Mona Ce n'est pas une question de hiérarchie, mais le cerveau est très complexe ! C'est clair qu'il faut donner la chance à tous les enfants de se former, mais chaque cerveau fonctionne différemment et ça on n'y peut rien...

Mettre tous les élèves dans une même voie, c'est complètement utopique parce qu'il faudra quand même séparer ceux qui ont de la peine de ceux qui ont de la facilité. Donc la sélection sera toujours présente et visible dans le parcours de l'élève. Le patron demandera quand même les détails de sa scolarité, donc ça ne va pas résoudre le problème.

Je crois surtout qu'il faut que les parents arrêtent de vouloir faire de leurs enfants des intellos à tout prix... Leur expliquer qu'on peut tout aussi bien gagner sa vie (et quelques fois même mieux...) en faisant un métier manuel tout en étant épanoui dans vie professionnelle.

Et avec tous les "Racc" qui sont en place actuellement, un élève a toutes ses chances de se rattraper, ce qui n'existait pas avant.


  Annie
  11.06.2009
  11:09
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hello vero 2,tu peux m envoyer par mp le nom du prof de tafille, (on se connait )avant j etais windows. parce ke celui de ma grande enn 5eme je trouve qu'il faisait pas grand chose, (oh il neige alors on laisse tomber l histoire pour une bataille de boules de neige...)il était trop copain avec les élèves, il avait dit à ma fille toi tu va aller en b c 'est sur et hop à la fin de l année elle est descendue en g tu vois la deception de la fille et la notre aussi un peu, pas moyen de le fair changer d avis mememapres lettre au dircteur......

 


  tilaly
  11.06.2009
  11:23
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Et si on le séparait à la naissance ? on pourrait les pré-orienter d'après les tests d'Apgar, je trouve cette idée excellente, il faut commencer tôt, il n'y a pas de temps à perdre !

Cette discussion pourra être remontée sans autre en février et en mai 2010, ce sont des mouvements cycliques qui font partie intégrante de la vie scolaire, elle sera donc toujours d'actualité.

Je vote 100% pour le tronc commun et pourtant, mes enfants ont suivi toute leur scolarité dans le canton de Vaud :-)......

http://moms-diary.over-blog.com/


  moms-diary
  11.06.2009
  11:43
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vas-y, super mom', je souscris 100% à ton idée: on appelle anne-catherine lyon tout de suite!!!
ça au moins ce sont des critères scientifiques!!!
.... je me demande si on pourrait pas déjà les orienter au moment des échographies, ...


  kélé
  11.06.2009
  11:55
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A la limite si on veut vraiment éliminer cette VSO, pourquoi ne pas réduire éventuellement à 2 voies.

Parce que le Tessin a déjà un système de voie unique, la plus unique de Suisse :-) Et qu'en est-il ? Il y a de nettement moins bons résultats d'après le test de PISA.

De plus, il y a une 2ème problématique à laquelle il faudra tenir compte : le nombre d'étudiants augmentent de 16 % par année. Le nombre de places devient de plus en plus limité, des numerus clausus sont en place dans certaines facultés. Encore une sélection ;-), elle est à tous les niveaux, on ne la supprimera jamais entièrement. Vaut mieux savoir assez tôt si un enfant a les compétences de suivre des études, sinon ce sont des années de perdues et qui coûtent très chers aux parents.

De plus, le nombre d'étudiants chômeurs augmentent par la même occasion, ce qui confirme que les études ne donnent pas nécessairement droit à un travail. Encore une fois ce ne sont que les meilleurs qui seront engagés. Encore une autre sélection… La vie est faite de sélections, comme dans le règne animal ce sont malheureusement que les plus forts qui survivent…

Par contre, si l'école arrive à faire comprendre aux individus que tout reste possible pourvu qu'on ait une certaine volonté. Il faut informer les parents sur les chemins qui permettent de changer de filière. En effet, n'importe qui peut y arriver encore faut-il que l'élève ait envie d'étudier et soit motivé.

 

 


  Annie
  11.06.2009
  15:09
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J'en suis sortie de tout cela, mais ce que je lis ici me fait bondir. J'ai deux fils sortis de VSO. Le premier (20 ans) a raccordé en VSG, est actuellement en train de terminer son apprentissage d'employé de commerce et son employeur , une toute grosse entreprise dans toute la Suisse, est tellement content de lui, souhaite le garder, le contract est en discussion.

Le second (17 ans)  également en VSO fait un apprentissage de cuisiner et tout se passe à merveille, il en a rêvé toute son enfance.

Ils sont sains, normaux, écrivent avec moins de fautes que bien des VSG et des VSB et n'ont jamais des cancres. C'est ridicule de tirer sur la VSO, heureusement qu'elle est là. Je dirais que mieux vaut une bonne VSO qu'une mauvaise VSG. Je connais des parents qui se sont battus pour que justice soit faite et que leur chérubin aille en VSG plutôt qu'en VSO, résultat des courses: échec et rétrogradation en VSO (je parle de mon neveu). Moi je suis super fière du parcours de mes fils, ils sont heureux et bien dans leur job, et c'est ce qui compte.

Moi même sortie de l'école primaire de jadis, cela ne m'a jamais pesé ni posé de problème et j'ai une bonne situation. J'ai été engagée, sortant de l'école primaire par....................la confédération. 

A ajouter que le gosse sortant de la VSO devra se battre un peu ce qui, à mes yeux, est une leçon de vie, tandis que le dandy de la VSB verra tout lui tomber dessus et sera étonné le jour où cela ne fonctionnera plus comme il veut (mes propos sont stupides mais j'essaie de me mettre à la hauteur de certaines réactions d'ici même).


  Valedane
  11.06.2009
  22:10
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A la limite si on veut vraiment éliminer cette VSO, pourquoi ne pas réduire éventuellement à 2 voies.

La question n'est pas tant d'éliminer une voie que de repenser le système! Système qui offre la possibilité d'assurer les bases pour tout le monde. Je sais que la sélection est incontournable mais pourquoi la faire si tôt? Pour les enfants, côtoyer le tout-venant est aussi source d'expériences et de richesse humaine (on le voit dans les jardins d'enfants). Ensuite, chacun suivra sa voie. En attendant, on peut penser que la synergie d'une classe mixte sera un meilleur moteur que la ségrégation. Parce qu'il ne faut pas se leurrer, pour la société, assumer ces classes entières qui se comprennent comme un rebut de l'école a aussi un coût social, humain et financier non négligeable. A voir les structures qui doivent se mettre en place: SEMO, OPTI et autres 10èmes années scolaires de rattrapage ou autres!

 

Parce que le Tessin a déjà un système de voie unique, la plus unique de Suisse :-) Et qu'en est-il ? Il y a de nettement moins bons résultats d'après le test de PISA.

Tu parles du Tessin mais il y a d'autres exemples, par exemple en Valais ou à Fribourg. Jusqu'ici, les statistiques de réussite dans les Uni ou à l'EPFL en fonction du lieu de la première formation ne sont pas publiées, à dessein j'imagine! On serait peut-être quelque peu surpris!

 

De plus, il y a une 2ème problématique à laquelle il faudra tenir compte : le nombre d'étudiants augmentent de 16 % par année. Le nombre de places devient de plus en plus limité, des numerus clausus sont en place dans certaines facultés. Encore une sélection ;-), elle est à tous les niveaux, on ne la supprimera jamais entièrement. Vaut mieux savoir assez tôt si un enfant a les compétences de suivre des études, sinon ce sont des années de perdues et qui coûtent très chers aux parents.

Là, je ne suis pas d'accord, cette mentalité m'horripile! Il est impossible de savoir entre 4 et 12 ans si un enfant va avoir les aptitudes et l'envie de poursuivre des études. Quand on est parents, c'est un pari que l'on fait, ces années ne seront jamais des années perdues et je me refuse à parler en terme d'investissement par rapport aux enfants. C'est sûr que l'enfant devra faire son chemin aux travers de toutes ces sélections mais c'est parfois un chemin complexe et on ne peut pas raisonner avec un modèle causal. Il va falloir prendre en compte les fluctuations que comporte toute vie.

 

De plus, le nombre d'étudiants chômeurs augmentent par la même occasion, ce qui confirme que les études ne donnent pas nécessairement droit à un travail. Encore une fois ce ne sont que les meilleurs qui seront engagés. Encore une autre sélection… La vie est faite de sélections, comme dans le règne animal ce sont malheureusement que les plus forts qui survivent…

Rien ne donne droit au travail, études ou pas études! Mais laissons au moins à chacun une chance ;-) Et que penser des immigrants qui parfois ont une licence universitaire mais qui sont contraints à faire notre ménage?

 

Par contre, si l'école arrive à faire comprendre aux individus que tout reste possible pourvu qu'on ait une certaine volonté. Il faut informer les parents sur les chemins qui permettent de changer de filière. En effet, n'importe qui peut y arriver encore faut-il que l'élève ait envie d'étudier et soit motivé.

C'est sûr que la motivation ne va pas venir de soi si la barre est placée si haut qu'on ne puisse imaginer la franchir. Et cela est aussi valable pour l'imaginaire parental. Combien sommes-nous à paniquer au seuil de l'école et après en se disant purée, pourvu que ça joue ;-)

 


  Mona
  11.06.2009
  22:13
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Mais vous trouvez que 12 ans c'est tôt... j'ai été orientée à 9 ans !

Les examens du collège secondaire, pour les gens de ma génération, c'était bien plus tôt et nos parents n'y voyaient rien à redire. Dans notre entourage, beaucoup d'enseignants et pas un seul ne souhaite un tronc commun. Dans le canton de Fribourg la sélection se fait à la fin de la sixième et comporte un examens, les notes de l'année, et les parents n'ont pas voie au chapître. Ils peuvent faire recours, mais les notes et l'examens sont la pour decision. Ce n'est pas aussi objectif qu'on veut le croire, mais c'est certainement moins flou que dans le canton de Vaud. Cela dit, les exigences sont supérieures au CO dans les voies gymnasiales de ce qu'elles sont sur Vaud. Au final les élèves ont des connaissances mieux structurées et plus solides en mathématique en allemand et en science.

Un certain nombre  d'élèves n'ont pas les capacités d'apprentisage des autres, que ce soit en vitesse, en interêt ou en memorisation. C'est un fait et je trouve fabuleux que notre école en tienne compte.  Vous croyez que c'est le cas partout ?!

Le boulot à faire n'est pas tant à l'école que dans la société patronale ! Chacun veut  tirer l'eau à son moulin et bien peu se préoccupent du bien être des jeunes, de leur place dans la société. Si les patrons ne cherchaient pas en premier lieu leur confort et leurs profits, la VSO n'aurait pas si piètre réputation. Je ne jette pas de pierres aux enseignants qui font tout leur possible avec des élèves parfois trés démotivés, qui ont une piètre estime d'eux-même, qui ne veulent pas étudier et pour qui, ouvrir un livre relève de l'exploit..  Dans toutes les classes de VSO, il y a des enfants qui ont été éduqués correctement, chez qui les parents ne baissent pas les bras en se reposant sur l'école, des élèves qui continuent de bien travailler et pour preuve plusieurs posts ici le montre, peuvent avoir un magnifique parcours. Parfois en VSB, ce sont les restes de la colère de Dieu, des élèves arrogants, certains de leur place dans la société, qui ne voient pas les enjeux. le pourcentage d'échec au gymnase en atteste. Et puis je trouve un peu simpliste de tout mettre sur l'école qui doit fournir des chances égales à chacun.L' accès au savoir et à la connaissance est grandement facilité de nos jours, il y va aussi, on a tendance à l'oublier, de la responsabilité des élèves.  A croire qu'ils ne sont pour rien dans ce qui leur arrive. Que c'est la faute au système, au politiques, au prof qui ne les aime pas, les j-y-peux-rien, c-est-as-ma-faute, j-arrive-pas, sont monnaie courrante...  Et a écouter les parents c'est du même: C'est la faute des autres, de l'école du système et des politiques, des quotas... mais je rêve... personne ne vous dis quand vos enfant sont en VSO, ben pour toi parrent, ton job est finis ! Aux parents de continuer à stimuler les interrêts, developper les aptitudes, nourrir la connaissance gémnérale en eduqant leur enfants. On le voit bien, quand les parents le font, les enfants s'en sortent avec succès.

A 9 ans et trois mois (!!!) je percevais très bien les enjeux de la séléction, la masse de travail qu'il y avait devant moi. C'était un sacré défi à relever pour tous les élèves que d'entrer si jeune au collège secondaire dans une autre ville, sans possibilité de rentrer à domicile à midi. La fatigue des trajets 40 minutes, deux fois par jours en train et en bus, l'autonomie à developper, était aussi stressant que les sélection à 12 ans ! Les parents n'étaient pas si soucieux et impliqués dans la vie scolaire de leur rejetons qu'aujourd'hui, on y est quand même arrivé, puisque j'ai un certificat  générale technique (et pour tout vous dire, j'ai fait en dernière année des math et de la physique que ma fille a fait en deuxième au gymnase et mon fils en troisième année de son CFC) .  Mieux, arrêtons de toujours mettre la faute sur les autres et prenons nos responsabilités, chacun à notre niveau.

Sachez aussi que les enseignants de 5-6 sur Vaud ne cherchent ni à remplir des quotas, encore moins à vouloir du mal à vos enfants. Si votre enfant n'est pas orienté là où vous pensiez qu'il le devrait, que votre enfant montre de quoi il est capable: la possibilité de redoubler l'année dans une section plus exigente est là pour ça. C'est quoi un an dans une vie ?! De plus, se prouver à soi-même qu'on peut y arriver est bon pour l'estime de soi.  C'est arrivé à notre fille, qui a fait un parcours très exigent par la suite. Orientée en VSG, elle redoublé en VSB section latine et à remporté des prix à la fin de son gymnase.  J'en suis pas peu fière !  Certes nous étions déçus pendant quelques jours, puis on s'est remis. Elle a montré de quoi elle était capable et a reussi son parcours scolaire et sa formation au-delà de nos espérences. 


  barberino
  12.06.2009
  08:20
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Enfin un peu de bon sens!! Merci Barberino!!

Mona, pourquoi penses-tu qu'il y a un tronc commun à Fribourg??
Il y a 3 sections: PG (pré-gymnasial), G (général) et EB (exigences de base).

Après avoir testé les systèmes genevois et vaudois, je trouve que le niveau fribourgeois est bien plus élevé, il prépare bien les élèves au cycle d'orientation, autant en "matières scolaires" qu'en autonomie et organisation. Je ne regrette donc vraiment pas ces déménagements, mes enfants non plus.

Comme l'a dit Barberino, il y a de véritables examens ici (les PPO) pour entrer au CO et le corps enseignant met une certaine pression sur les enfants pour bien leur montrer l'importance de ces épreuves. Pour ma part, j'ai plutôt tenté de déstresser au maximum mon fils, en lui disant que - certes - un bon résultat serait bienvenu mais que de toute façon, il y a toujours moyen dans la vie de changer, se réorienter, repartir, bref rien n'est jamais perdu! Et cela a assez bien fonctionné puisque mon fils ira en PG en août.

Autre chose: je sors quelque peu du débat mais je suis toujours effarée de voir le comportement de certains parents, aidant/coachant leurs enfants dans leurs devoirs jusqu'à un âge avancé... Pour ma part, mon rôle est d'être présente pour les questions et "dictage" de voc mais rien de plus!! Je ne vais jamais zieuter les agendas pour savoir si tel devoir est fait ou non, je trouve que c'est à l'enfant de s'en charger, chacun son job!!
En septembre de l'année passée, l'enseignante d'un de mes enfants m'appelle et m'annonce que ça fait 2 semaines qu'il ne rend plus ses devoirs... Elle lui a bien "remonté les bretelles" et mis une punition. J'ai bien sur pris mon fils à part, on en a causé, il a reconnu que les devoirs n'étaient pas son passe-temps favoris mais qu'il allait s'y mettre plus consciencieusement... Et voilà, plus aucun soucis depuis!
Bref, tout ça pour vous dire, Mesdames, de "lâcher" un peu vos kids sur le plan scolaire... Ils vont faire des erreurs, bien sur, mais les profs vont se charger très efficacement de leur montrer la route à suivre, et comme par magie, ils vont s'y faire et vont gagner une autonomie importante, qui leur sera très utile pour leur développement. Et c’est aussi donner une bonne image à son enfant que de lui dire : j’ai confiance en toi, tu vas y arriver, je n’ai pas besoin d’être toujours sur ton dos…


  arcelor
  12.06.2009
  10:22
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@ Mona: si, si des statistiques des taux d'échec et de réussite dans les Uni ou à l'EPFL en fonction du lieu de la première formation existent. Je me rappelle que les valaisans tirent leur épingle du jeu, alors que les vaudois présentent le plus haut taux d'échec à  la fin de la première année.

En ce qui concerne le redoublement de VSO à VSG ou de VSG à VSB, savez vous que 36% des élèves vaudois redoublent une fois entre la 7ème et la 9ème? Alors, je ne crois pas qu'il faut le voir uniquement comme une chance offerte à l'élève, mais bien plus comme un gros problème de l'orientation effectuée en fin de 6ème.

La Finlande a par ailleurs un système de tronc commun jusqu'à la fin de la scolarité obligatoire. Elle obtient les meilleurs résultats à l'enquête PISA et forme un très haut pourcentage d'étudiants terminant avec succès une formation de niveau tertiaire.

 


  Stella02
  12.06.2009
  13:39
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@Barberino totalement d'accord avec toi...


  Annie
  12.06.2009
  15:19
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@arcelor malheureusement pas le temps d'épiloguer, mais entièrement d'accord avec toi également.

 


  Annie
  12.06.2009
  15:24
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@ Stella cite tes sourcespour les redoublements SVP.

Moi j'en ai un peu marre de l'outils PISA. Va-t-on formater tous les élèves aux exigences de quelques chercheurs ? On a d'autre philosophie de l'école en France ou en Suisse ou en Finlande. C'est même différent d'un canton à un autre. Ok, pour relever quelques niveau, mais pour moi cela s'apparente à de la dictature masquée. Merci bien, je n'ai pas envie d'élever mes enfants comme on le fait en Finlande ou au Japon ou aux States, ou encore en France. Libre à vous de changer de pays et de philosophie d'éducation... EVM nous vient en droite ligne du Canada et ils avait déjà abandonné cette aprochedu socio-constructivisme alors qu'on peinait à le metre en place chez nous...

L'école fourmillent de possibilités de réorientation, de passerelles, pour que chacun puisse trouver sa voie, même ceux qui ont de la peine. Mais tous les élève ne saissisent pas leur chance, ne travaillent pas, n'ont pas l'endurence de l'effort... c'est ainsi et jetter des cailloux sur l'ambulance VSo ne va pas faire progresser les élèves qui y sont.

 Et puis relativisons la moindre: plus de 90% des élèves reussissent leur scolarité, le pourcentage restant à toujours fait problème quelque soit les methodes utilisées, les troncs communs ou non..  Il n'y a pas que l'école dans la vie, se réorienter, developper son goût d'apprendre, être curieux, lire, sont des ressources tout aussi importantes quel que soit la voie, le canton, le pays, dans lequel vous êtes.

Pour ce qui est des redoublement, je ne pense pas qu'il s'agisse uniquement de mauvaise orientation, bien au contraire. Cela démontre une fois de plus, combien il parfois difficile pour certains, d'être dans une filière exigente, alors que dans une autre ou le temps est moins compté, cela leur va mieux puisqu'il leur faut deux ans pour faire un programme. Il ne faut pas confondre réorientation et échec, ce n'est pas pareil. Je ne suis pas certaine que ma fille n'aurait pas redoubler en partant directement en VSB, elle était bien jeune, un peu immature quand à sa prise en charge. L'année suivante, ces problèmes résolus, elle a pu sans problème passer dans une voie de plus haute exigences, et surtout c'était son choix à elle.  Si elle s'était sentie démotivée en VSG et n'avait fait que le strict minimum, elle serait restée en VSG. Mais non, elle a fait ce dont elle était capable, elle a donné son maximum dans toutes les branches, visant clairement la VSB. Nous l'avons encouragée, pas poussée. Je n'ai pas poussé mes gamins, de loins pas.  je me culpalise un peu quand mes copine m'explique que sans elle leur rejeton n'y arriverait pas: quoi tu fais rien ? tu relis même pas ?  Ben non ! tu regardes pas son plan de travail, ben non ! t'as pas peur qu'il échoue... ben si il-elle échoue ce sera son problème, pas le mien, il-elle aura appris qu'il ne faut pas s'y prendre à la dernière minute, qu'un travail personnel se relis, qu'il-elle n'avait qu'a mieux travailler l'an dernier... bref, et en plus je râle si je dois payer un an de formation supplémentaire ! Pas cool Barberinette. C'est sûr, avec une maman comme moi il n'avait qu'a réussir, problèmes personnels ou pas,  ils ne sont pas plus bêtes que d'autres alors qu'ils travaillent ! L'école  à des exigences possibles pour tous les enfants.


  barberino
  12.06.2009
  15:35
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Moi aussi je trouve que l'enfant a sa part de responsabilité et que le fait, en tant qu'adultes, de toujours dire "c'est la faute à."... au système, aux profs, à la société, etc... ne va pas renforcer cette prise de responsabilité!

Je me refuse aussi à comparer avec "notre temps" - moi aussi j'ai eu un examen en 4ème pour aller à l'école secondaire et si je l'avais raté, je serais resté en primaire, Punkt schluss! - car les choses ont bien changé. En mieux ou pas , là n'est pas vraiment la question parce qu'y répondre n'aide en rien.

Je continue à dire que de s'assurer que nos enfants aient une bonne formation de base (langue maternelle, mathématiques, deuxième langue, histoire et géographie) à laquelle il faudra sûrement ajouter l'emploi des nouvelles technologies, est indispensable pour que la société fonctionne correctement. Que les plus motivés, les plus doués, les plus tout ce qu'on veut continuent ensuite. Quand on voit le temps que prennent les études, on ne peut même pas dire qu'ils risquent de perdre du temps!  Si les élèves redoublent aussi souvent, ce n'est pas par hasard, c'est bien qu'ils n'ont pas tous le même rythme. Par contre, vers 15-16 ans, les différences sont bien plus claires.

Autre chose, tronc commun ne veut pas dire non plus que tous les élèves ont le même programme! Cela laisse la possibilité aux doués d'être regroupés pour avancer plus vite et aux moins doués d'aller plus lentement mais en vérifiant que les choses sont acquises et comprises. C'est peut-être plus complexe comme organisation, mais c'est bien plus porteur de sens.


  Mona
  12.06.2009
  22:22
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J'ai eu un peu de peine à retrouver mes sources; voir notamment le lien ci-après: http://www.scris.vd.ch/main.asp?DomId=1531&DocId=1596 qui donne des indications sur les retards scolaires au niveau secondaire dans le canton de Vaud.

On trouvera d'autres informations sur les taux de redoublement sur le site de l'Office fédéral de la statitistique, qui distingue nouvellement type de redoublement stable et type de redoublement mobile (réorientation). Pour Vaud, cela donne, 2,6% de redoublement stable et 1,4% de redoublement mobile, sur l'ensemble des élèves de la scolarité obligatoire. Si l'on ne considère que les élèves fréquentant le secondaire I, le pourcentage explose.

Selon Doudin & Lafortune (Intervenir auprès d'élèves ayant des besoins particuliers http://books.google.ch/books?id=xkCN9SLuRfMC&pg=PA51&lpg=PA51&dq=office+f%C3%A9d%C3%A9ral+de+la+statistique+redoublement&source=bl&ots=449jcduOUX&sig=bOede2dp7EqfSK4C8Gl6kIwFjfA&hl=fr&ei=D_Y3SsaOBdmi_AaQrqDVDQ&sa=X&oi=book_result&ct=result&resnum=5#PPA15,M1), 40% des élèves vaudois, redoublent une à deux fois au cours de leur parcours scolaire


  Stella02
  16.06.2009
  21:47
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franchement j'aimerais beaucoup comprendre comment de tels chiffres sont possibles avec des conditions de promotion aussi laxistes que celles qui existent aujourd'hui dans l'école obligatoire, niveau secondaire I (de 7 à 9)?!
un élève qui a toutes ses branches à examen en dessous de la moyenne passe malgré tout son année puisqu'il a droit à 3 pts négatifs (donc 3,5 en français, maths, allemand, anglais et options spécifique ET l'élève est promu!!!!)
Comme je l'ai déjà dit, pour redoubler son année en 7, 8 et 9, faut vouloir!!! Et d'ailleurs, c'est ce qu'il se passe puisque en fin de 9ème VSG, de plus en plus d'élèves demandent (et obtiennent) un "redoublement volontaire" pour tenter d'avoir les 14 pts qui leur permettent d'accéder au gymnase en école de diplôme... C'est parfois presque qu'une moitié de classe qui le fait (environ une dizaine d'élèves!!!!)
Pour moi, ce système de promotions en 7-9 est à modifier de toute urgence: les élèves ne travaillent que le strict minimum (à quoi ça sert de se donner puisque de toute façon un 4, voire un 3,5 suffisent... ) et se ramassent ensuite au gymnase où là le système est ultra sévère!!!


  kélé
  16.06.2009
  23:05
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